En inscrivant le concept de crime contre l’humanité dans les qualifications juridiques, les juges à Nuremberg ont ainsi désigné le mal suprême et l’ont inscrit dans l’empire du droit. La société internationale et la justice sont-elles désormais en mesure de prévenir et de répondre aux risques de nouvelles dérives aux conséquences humaines, politiques, économiques et sociales particulièrement désastreuses ?
C’était l’enjeu de ce colloque international qui a réuni de nombreux spécialistes, universitaires, historiens, profe-ssionnels de la justice, et des victimes également, dans un contexte où la prévention de futurs génocides apparaît comme une priorité.