Initiée par un groupe de dix personnes, la tribune Pour une Commission Vérité sur les homes indiens de de Guyane, publiée le 21 mars 2024 dans Le Monde, a pour ambition de soutenir et de de rassembler.
Soutenir, au travers de cette initiative, les revendications des populations autochtones de Guyane pour un respect de leurs droits et pour une réparation des crimes et préjudices subis depuis l’intégration de ce territoire dans la République.
Rassembler par le projet d’une Commission Vérité celles et ceux qui défendent l’idée d’une justice historique devant être rendue aux personnes et groupes spoliés de leurs droits et privés de leur dignité.
Cette tribune se veut donc un instrument inclusif et pluraliste. Approuvée aujourd’hui par 100 personnalités, elle a pour vocation de réunir encore davantage de soutiens. Elle incarne une dynamique et accueillera donc en continu plus de signatures et – surtout –encore davantage d’engagements !
La tribune s’accompagne d’une pétition publique, à signer en ligne. Merci de votre soutien !
Établir la vérité sur les pensionnats indiens de Guyane est un devoir pour la société française.
Pour répondre aux attentes des anciens pensionnaires, victimes, entre autres, des pratiques assimilatrices de l’Église catholique, un collectif d’universitaires, d’autochtones et d’acteurs de la Justice transitionnelle prône la mise en place d’une Commission Vérité et Réconciliation.
« Les homes indiens s’inscrivent dans une histoire coloniale et visaient à imposer à de jeunes autochtones une identité française et catholique »
Les homes indiens de Guyane, huit au total, étaient des pensionnats créés et dirigés par l’Église catholique et soutenus par l’État depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Des enfants issus des communautés autochtones, dont le nombre est évalué à 2000, y furent placés, en internat, pour être scolarisés, alors qu’ils étaient âgés de 4 à 16 ans. La plus forte activité des homes s’étend de la fin des années 1940 au début des années 1980, mais le dernier d’entre eux n’a fermé qu’en 2023.
Alexis Tiouka, ancien pensionnaire et juriste kali’na, et l’ouvrage d’Hélène Ferrarini, Allons enfants de la Guyane (Anacharsis, 2022) ont contribué à amener, dans l’espace et le débat publics guyanais et hexagonal, le passé des homes indiens, ainsi qu’à favoriser la libération de la parole des anciens pensionnaires, hommes et femmes, qui, pour la plupart, taisaient jusque-là leur vécu.
Dans ce contexte, le Collectif pour la mémoire des homes indiens, qui réunit notamment d’anciens pensionnaires, a été fondé à Cayenne, en février 2023. L’un de ses objets est « la mise en place d’une Commission Vérité et Réconciliation pour aller vers une résilience individuelle et collective ». Pour répondre, à la sollicitation de divers acteurs autochtones (dont le Grand conseil coutumier des populations amérindiennes et bushiningué de Guyane), l’IFJD-Institut Louis Joinet (organisation indépendante et reconnue pour son expertise en matière de justice transitionnelle) a conduit une investigation sur cette question. Un temps perturbée par le retrait encore inexpliqué du Grand conseil coutumier, cette investigation a pu être enfin conduite à son terme et vient de conclure à la nécessité de mettre en place une Commission Vérité comme l’ont fait, dans des circonstances comparables, d’autres démocraties dans le monde.
Soustraits à leurs familles
Les homes indiens s’inscrivent dans une histoire coloniale et ont été le lieu de diverses pratiques coercitives, dont l’objet était de remodeler l’environnement culturel et religieux des élèves par une prohibition de tous les usages et règles de vie autochtones, ainsi que de la pratique de leur langue et de leur religion pour imposer une identité française et catholique. Cette pression était encore accentuée par la situation d’infériorité des populations autochtones, qualifiées par le droit positif de l’époque de « Populations primitives ». L’intervention régulière des gendarmes contraignait les parents à placer leurs enfants dans ces pensionnats, au sein desquels certains considéraient qu’ils « devaient être traités comme des orphelins » pour les soustraire à l’influence de leur famille et de leurs communautés.
Ces pratiques « assimilatrices » ont profondément marqué les enfants pensionnaires, qui ont très souvent durement ressenti la brutalité de cette rupture et développé des traumatismes dont les effets se font encore ressentir aujourd’hui. Certains témoignages récoltés évoquent également d’autres formes de violences. Leur gravité justifie la mise place d’une enquête plus approfondie. Il s’agit notamment des violences sexuelles, dont l’actualité a révélé l’importance et la fréquence, particulièrement au sein des internats scolaires catholiques, qu’ils accueillent ou non des autochtones. En effet, les travaux menés dans de nombreux pays, dont le Canada, l’Irlande et la France, au travers de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise), ont établi que ces lieux pouvaient être propices à des violences massives.
Grande marginalisation
Dès lors, le recours à une Commission Vérité, intégrant l’ensemble des parties prenantes, se justifie pleinement. Ce mécanisme de Justice transitionnelle a déjà fait ses preuves pour répondre à des problématiques voisines, dans des contextes variés, en raison de son fonctionnement inclusif et de sa capacité à apprécier la dimension transgénérationnelle de ce type de souffrances. Au Canada, c’est ainsi la Commission de Vérité et de Réconciliation, présidée par Murray Sinclair, qui a révélé les violences subies par les enfants autochtones, tandis qu’en France, la Commission d’information et de recherche historique, présidée par Philippe Vitale, faisait la lumière sur les enfants réunionnais transplantés en France hexagonale de 1962 à 1984.
L’établissement de la vérité est un droit des pensionnaires, de l’Eglise et de l’Etat et un devoir pour la société française. Il est un préalable indispensable, le cas échéant, à des mesures de réparation adaptées, ainsi que des réformes garantissant la non-répétition des violences. Il pourrait alors permettre de restaurer les droits des communautés concernées, dans l’esprit de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones dont la France est signataire, et de renouer un vivre-ensemble plus satisfaisant pour tous.
Dès lors, nous soutenons la demande faite à l’Etat de mettre en place une Commission Vérité, afin qu’une vérité impartiale, complète et partagée soit établie concernant les violences culturelles, physiques et sexuelles commises à l’endroit des pensionnaires au sein des homes indiens de Guyane. Cette demande est une urgence pour ces hommes et ces femmes, dont certains ont un âge avancé, comme pour leurs enfants. Elle est, aussi, une espérance. Celle de voir en Guyane, en France, comme dans d’autres démocraties avant elles, justice être enfin rendue aux populations autochtones, victimes de tant de violences et de crimes de la part d’Etats coloniaux et qui demeurent dans une situation de grande marginalisation. Voir la justice rendue pour dire la vérité, une vérité qui, en Guyane, part des autochtones pour s’étendre à l’ensemble de la population. Voir la justice rendue pour réparer, mais aussi voir la justice rendue pour dépasser les traumatismes et reconstruire.
Les premiers signataires
Élus
Pouria Amirshah, député de Paris
Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis
Fabrice Barusseau, député de la Charente-Maritime,
Béatrice Bellay, députée de la Martinique
Guy Benarroche, sénateur des Bouches-du-Rhône
Arnaud Bonnet, Secrétaire de la délégation aux droits des enfants, député de Seine-et-Marne
Grégory Blanc, sénateur de Maine-et-Loire
Mickaël Bouloux, député d’Ille-et-Vilaine
Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques
Colombe Brosselle, sénatrice de Paris
Vincent Bru, député des Pyrénées-Atlantiques
Colette Capdevielle, députées des Pyrénées-Atlantiques
Jean-Victor Castor, député de Guyane
Steve Chailloux, député de la Polynésie française
Christian Champiré, ancien maire de Grenay et président de la Commission Norbert Gilmez
André Chassaigne, député du Puy de Dôme
Jean-Pierre Cubertafon, député de Dordogne
Alain David, député de la Gironde
Dieynaba Diop, députée des Yvelines
Fanny Dombre-Coste, députée de l’Hérault
Thomas Dossus, sénateur du Rhône
Peio Dufau, député des Pyrénées atlantiques
Iñaki Echaniz, député des Pyrénées atlantiques
Olivier Faure, député de Seine et Marne, premier secrétaire du Parti socialiste
Mathilde Feld, députée de la Gironde
Jacques Fernique, sénateur du Bas-Rhin
Perceval Gaillard, député de la Réunion
Fabien Gay, sénateur de Seine-Saint-Denis
Geneviève Garrigos, conseillère de Paris, ancienne présidente d’Amnesty international France
Emmanuel Grégoire, député de Paris
Guillaume Gontard, sénateur de l'Isère et Président du groupe GEST-Solidarité et Territoire
Jérôme Gleizes, conseiller de Paris
Clémence Guetté, députée du Val-de-Marne
Antoinette Guhl, sénatrice de Paris
Frédéric Hoquart, adjoint à la maire de Paris
Yannick Jadot, sénateur de Paris
Michel-Ange Jérémie, maire de Sinnamary et président de l'Association des maires de Guyane
Chantal Jourdan, députée de l'Orne
Monique de Marco, sénatrice de la Gironde
Jacques Martial, adjoint à la maire de Paris
Marianne Maximi, députée du Puy-de-Dôme
Akli Mellouli, sénateur du Val-de-Marne
Paul Molac, député du Morbihan
Aminata Niakate, conseillère de Paris
Jean-Philippe Nilor, député de la Martinique
Mathilde Ollivier, sénatrice représentant les Français établis hors de France
Marc Pena, député des Bouches-du-Rhône
Christine Pirès Beaune, députée du Puy-de-Dôme
Eric Pliez, maire du 20 ème arrondissement de Paris
Raymonde Poncet Monge, sénatrice du Rhône
Dominique Potier, député de Meurthe-et-Moselle
Raphaëlle Primet, conseillère de Paris
Audrey Pulvar, adjointe à la maire de Paris
Jean-Hugues Ratenon, député de la Réunion
Mereana Reid Arbelot, députée de la Polynésie Française
Davy Rimane, député de la Guyane
Jean-Luc Romero-Michel, adjoint à la maire de Paris
Valérie Rossi, députée des Hautes-Alpes
Daniel Salmon, sénateur d'Ille-et-Vilaine
Isabelle Santiago, députée du Val de Marne
Hervé Saulignac, député de l'Ardèche
Ghislaine Sénée, sénatrice des Yvelines
Anne Souyris, sénatrice de Paris
Emmanuel Tjibaou, député de la Nouvelle-Calédonie
Philippe Vigier, député d’Eure-et-Loire, ancien ministre
Léo Walter, député des Alpes-de-Haute-Provence
Roch Wamytan, président du Congrès de Nouvelle Calédonie
Personnalités et organisations autochtones
Amina Amharech, Peuple Amazigh, Association Acal El Hajeb, AZUL
Franck Appolinaire, ancien pensionnaire du home indien de Mana
L’Honorable sénatrice Michèle Audette
Vital Bambanze, Peuple Batwa, Membre de l'Instance Permanente des Nations Unies sur les droits des Peuples Autochtones
Ruth Saila Bidiou, fille d'une ancienne pensionnaire du home de Saint-Laurent-du-Maroni
Sandra L. Bigtree, Mohawk, Indigenous Values Initiative
Michel Boy, Yopoto adjoint du village Kuwano et fils d'un ancien pensionnaire du home de Mana
Adriana Fernandes Carajá, Pajé (chamane) du peuple Kariri-Sapuyá (état de Bahia, Brésil), membre de la Rede de Articulação Nacional dos Indígenas em Contextos Urbanos e Migrantes
Brijlal Chaudhari, membre de la nation Tharu du Népal et Président de Global Home for Indigenous Peoples (GH4IP)
Ti'iwan Couchili, ancienne pensionnaire des homes indiens
Clarisse Da Silva, présidente de la Jeunesse Autochtone de Guyane (JAG)
Yuwey Henri, autrice, fille de Paul Henri, 1er maire d'Awala-Yalimapo et ancien pensionnaire des homes indiens
Victor Gogny, président du Sénat coutumier de Nouvelle Calédonie
Inaat ne Kanaky, Conseil national des chefs de Kanaky
Eléonore Kadi Johannes, ancienne pensionnaire du home de Saint-Laurent-du-Maroni
Sheryl Lightfoot, Anishinaabe, Professeure, Université de Colombie Britannique et Présidente du Mécanisme d'experts des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones
Chef Éric Louis, Yopoto de Kuwano et vice-président de la Coordination des Organisations des Peuples Autochtones de Guyane
Manuel May Castillo, membre des Peuples Mayas, Mexique, membre de la direction de Global Home for Indigenous Peoples (GH4IP), universitaire autochtone sur le Patrimoine et les Droits des Peuples Autochtones
Darío Mejía Montalvo, Autochtone du Peuple Zenú (Colombie), expert indépendant pour les Nations Unies (Forum permanent sur les questions autochtones (UNPFII)
Tupa Nunes, Chaman Guarani Mbya, Instituto Nandhereko
Organisation des Nations Autochtones de Guyane
Machi Jorge Quilaqueo, Peuple Mapuche
Geoffrey Roth, membre de l'UNPFII, Etats-Unis
Hippolyte Sinewami Htamumu, président de la Commission droit et justice, Sénat coutumier de Nouvelle Calédonie
Yves Sioui Durand Huron-wendat, fondateur du théâtre autochtone du Québec, fondateur et mentor chez Ondinnok
Diana T'ika Flores, activiste Aymara et doctorante en sociologie
Marynka Tabi, Association Présence Kanak
Erity Teave, The Kingdom of Te Pito o te Henua, Rapa Nui Nation
Felix Tiouka, co-fondateur de l'Association Amérindienne de la Guyane Française, adjoint au maire d'Awala-Yalimapo et ancien coordinateur général de la Fédération des organisations autochtones de Guyane
Mayapoli Tiouka
Margarita Vargas Lopez, Peuple Kawesqar, Présidente de la Communauté Autochtone Kawesqar Jetarkte, Ex membre Kawesqar de l'Assemblée Constituante au Chili
Sylvestre Waya, ancien pensionnaire du home indien d'Iracouba (1961-1969), village Macoua
Marie Wilson, BA, MA, LLB (honoris causa), ONWT, CM, MSC, ancienne
Commissaire de la Commission de Vérité et de la Réconciliation du Canada
Justice transitionnelle et Défenseurs des droits
ACAT-France
Valérie Andanson, secrétaire de la Fédération des Enfants Déracinés des DROM
Dominique Attias, avocate
Patrick Baudoin, président de la LDH (Ligue des droits de l'Homme)
Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières France
Marine Calmet, présidente de Wild Legal
Sabrina Cajoly, juriste spécialisée en droit international des droits humains
Patricia Chatenay-Rivauday, Déléguée Territoriale Antilles-Guyane de la Convention Nationale des Associations de Protection de l'Enfant
Collectif Guatemala
Association Le Comede (Comité pour la Santé des exilés)
Bruno Cotte, ancien président de chambre de jugement à la Cour pénale internationale
Hugues de Courtivron, ancien membre de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme
CSIA-Nitassinan
Association ¿Dónde Están? (Où sont-ils ?)
Bernard Duhaime, professeur de droit à l'UQAM et Rapporteur spécial sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition auprès des Nations Unies
Carine Durrieu-Diebolt, avocate
Nassera Dutour, présidente de la FEMED
Nordine Drici, Président de l'association Planète Réfugiés-Droits de l'Homme
Arnaud Gallais, ancien membre de la CIIVISE, fondateur du collectif Mouv'Enfants
Julie Goffin, avocate à la Cour pénale internationale
Pablo de Greiff, professeur de droit et ancien Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion de la vérité, de la justice et de la réparation
Philip D. Jaffé, Professeur, membre du Comité des droits de l'enfant de l'ONU
Véronique de Keyser, professeure à l'Université de Liège, députée européenne honoraire et présidente de la Chaire Mukwege
Association L’Arbre Fromager (Lieu d’accueil, d’écoute et d’accompagnement pour toutes les femmes en Guyane)
L'Effet morpho (association d'éducation populaire en Guyane)
LDH section Guyane (Ligue des droits de l’Homme)
Médecins du monde Guyane
Fondation Danielle Mitterrand
Dr Denis Mukwege, médecin directeur de l'Hôpital de Panzi, défenseur des droits humains, Prix Nobel de la paix 2018
Elisabeth Rabesandratana, avocate et représentante légale des victimes auprès de la CPI
Eve-Marie Moraga Rojel, avocate à Cayenne (Guyane)
Karine Rinaldi, OHCHR-ONU
Jean-Pierre Rosensveig, ancien membre de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise
Pierre Rousseau, ancien procureur fédéral dans l'Arctique canadien, volontaire avec Avocats sans frontières Canada en Colombie et au Guatemala avec les communautés autochtones et auteur de deux livres sur le colonialisme juridique canadien
François Roux, avocat honoraire
Denis Salas, magistrat et président de l'Association Française pour l'Histoire de la Justice
Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, ancienne membre de la CIIVISE
Fabian Salvioli, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion de la vérité, de la justice et de la réparation
Jean-Marc Sauvé, ancien président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise
Survival international
Bruno Tardieu, volontaire permanent ATD Quart Monde, attaché au Centre de mémoire et de recherche Joseph Wresinski
Jacques Toubon, ancien Défenseur des Droits
Livia Trivini, avocate, membre du groupe de recherche DECLEN (Decolonizing and Comparing Legal Experiences Network)
Françoise Tulkens, ancienne juge à la Cour européenne des droits de l’Homme, professeure de droit, Université catholique de Louvain (Belgique)
Fernand de Varennes, Rapporteur spécial de l'ONU sur les questions relatives aux minorités (2017-2023)
Philippe Vitale, professeur de Sociologie (AMU-LEST), président de l’ex-Commission nationale d’experts consacrée auxdits Réunionnais de la Creuse
Universitaires
Caecilia Alexandre, Universités Laval et de Montréal (Canada)
Philip P. Arnold, Syracuse University, Skä·noñh—Great Law of Peace Center
Florian Aumond, Maître de conférences en droit public, Université de Poitiers
Bruno Baronnet, enseignant chercheur à l’Université de Veracruz, membre de la Chaire Carlos Montemayor
Suzy Basile, professeure, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Véronique Basile Hébert, professeure invitée, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Irène Bellier, anthropologue, directrice de recherches émérite au CNRS
Véronique Bertile, maître de conférences en droit, Université de Bordeaux
Magali Bessone, professeure de philosophie à l'Université Paris 1
Zérah Brémond, Maître de conférences en droit public, Université de Pau et des Pays de l'Adour
Sébastien Brodeur-Girard, professeur, École d’études autochtones, UQAT (Canada)
Fernando Antonio de Carvalho Dantas, professeur de droit, Université Fédérale de Goiás (Brésil)
Laura Cahier, doctorante en droit public, Aix-Marseille Université
Estelle Carde, professeure de sociologie, Université de Montréal
Carolina Cerda-Guzman, maîtresse de conférences en droit public, Université de Bordeaux
Véronique Champeil-Desplats, professeure de droit, Université Paris Nanterre
Leslie Cloud, doctorante en droit public, Université de Pau-Pays de l’Adour
Marie-Anne Cohendet, professeure de droit, Université Paris 1
François Crépeau, Professeur de droit international, Université McGill (Canada)
Caroline Desbiens, professeure de géographie, Université Laval (Canada)
Philippe Descola, anthropologue, professeur émérite au Collège de France
Daniel Dormoy, professeur de droit émérite, Université Paris Sud
Marina Eudes, professeure de droit, Université Paris-Nanterre
Doris Farget, professeure de droit, Université du Québec
Marion Feldman, professeure de psychopathologie, Université Paris-Nanterre
Julian Fernandez, professeur de droit, Université Paris 2
Lill Tove Fredriksen, professeure Associée en littérature sami, UiT The Arctic university of Norwa
Karine Gentelet, professeure, Université du Québec en Outaouais, directrice scientifique du CIERA UQO
Barbara Glowczewski, directrice de recherche émérite au CNRS, laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France
Fabrice Hourquebie, administrateur de l’IFJD, professeur de droit public, Université de Bordeaux
Nathalie Kermoal, professeure, University of Alberta (Edmonton, Canada)
Aurélie Laurent, maître de conférences en droit, Le Mans Université
Fabien Le Bonniec, professeur en anthropologie, Universidad de la Frontera (Chili)
Malika Mansouri, professeure de psychologie clinique, Université Sorbonne Paris Nord
Kathia Martin-Chenut, directrice de recherche CNRS
Frédéric Mégret, professeur de droit, Université McGill (Canada)
Ferdinand Mélin-Soucramanien, professeur de droit, Université de Bordeaux
Eric Millard, professeur de droit, Université Paris Nanterre
Françoise Morin, professeure émérite en anthropologie, Université Lyon 2
Ghislain Otis, professeur de droit, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la diversité juridique et les peuples autochtones, Université d'Ottawa (Canada)
Felix Padel, chercheur associé au Centre for world environment history, Sussex university (Angleterre)
Kelly Picard, administratrice de l'IFJD et maîtresse de conférences, Université Jean Monnet de Saint-Etienne
Manon Pignot, historienne
Xavier Philippe, administrateur de l’IFJD, professeur de droit, Université Paris 1
Magalie Quintal-Marineau, professeure agrégée, Institut national de la recherche scientifique (Canada)
Silvina Ramirez, professeure de droit, Université de Buenos Aires (Argentine)
Serge Regourd, professeur de droit à l'Université Toulouse Capitole, président de la Commission Culture, Patrimoine et Langues régionales du Conseil régional d'Occitanie
Fernando Rey Martínez, professeur de droit, Université de Valladolid (Espagne)
Norbert Rouland , professeur de droit, Université Aix-Marseille, ancien membre de l'Institut Universitaire de France
Catherine Savard, avocate et candidate au MPhil, Université d’Oxford (Angleterre)
Jacques Sémelin, historien et politologue, directeur de recherche émérite
Scott Simon, Professeur, École d’études sociologiques et anthropologiques, Université d'Ottawa
Serge Slama, professeur de droit, Université de Grenoble
Emmanuelle Tourme-Jouannet, profes-seure de droit, Science po Paris
Michel Troper, professeur de droit émérite, Université Paris-Nanterre
Karine Vanthuyne, professeure, École d’études sociologiques et anthropologiques, Université d’Ottawa (Canada)
Ana Catarina Zema, chercheure senior du Centre de Référence Virtuel Autochtone de l'Armazém Memória
société civile
Anne Alvaro, comédienne
Pascale Berlin Salmon, réalisatrice de documentaires
Barbara Bouley, metteure en scène et dramaturge
Juliette Cabaço Roger, journaliste
Michel Carrié, administrateur de l’IFJD
Jean-Arnold de Clermont, administrateur de l’IFJD, ancien président de la Fédération protestante de France, président d’honneur de l’Observatoire Pharos
Sorj Chalandon, auteur
Samuel Churin, comédien
Marie Cosnay, autrice
Kossi Efoui, auteur
Annie Ernaux, Prix Nobel de littérature 2022
Delphine Fabbri Lawson, artiste engagée avec les Peuples Autochtones, Instituto Nandhereko
Hélène Ferrarini, journaliste, autrice d’Allons enfants de la Guyane
Sophie Gergaud, ethno-cinéaste et programmatrice indépendante
Camille Guédon, ancienne responsable de la mission interministérielle des
populations amérindiennes et bushinengées
Jean-Baptiste Joinet, fils de Louis Joinet, professeur de philosophie à l’Université Jean Moulin Lyon 3
Ellen-Rose Kambel, Directrice exécutive de la Rutu Foundation for Intercultural Multilingual Education
Véronique Margron, soeur dominicaine et présidente élue de la conférence des religieuses et religieux en France (CORREF)
Renée Nader Messora et João Salaviza, réalisateurs
Daniel Pouzadoux, administrateur de l’IFJD
Sabah Rahmani, journaliste-anthropologue, Revue Natives
Michel Roux, administrateur de l’IFJD
Pierre Santini, comédien et metteur en scène
Stéphanie Schwartzbrod, comédienne
Neige Sinno, autrice
Léandro Varison, docteur en droit
Emmanuelle Walter, journaliste autrice de Sœur volées - Enquête sur un féminicide au Canada
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