La loi 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités révèle le contexte politique dans lequel s’inscrit le fait individuel et social de mobilité des personnes, des biens et des services. Le cadrage qui en résulte oriente autant les politiques que les solutions de mobilité en fonction d’enjeux environnementaux, sources d’interrogations en termes de liberté de circulation et de responsabilité (I). L’économie fait partie intégrante des réflexions liées aux enjeux de la mobilité, puisque la mobilité prend place dans l’organisation et la vie des personnes avec des motivations variées (II). La protection des individus vulnérables par l’effet d’un état passager ou durable ou par l’effet d’une situation contractuelle défavorable représente un enjeu lié au fait d’être et de demeurer mobile, sans subir de contraintes, de pressions, ou d’abus (III). La famille enfin connaît une mobilité singulière parce qu’elle conduit les individus à faire siens des mobiles qui les amènent à se déplacer, notamment à l’étranger, pour rechercher l’effet de droit satisfaisant (IV).